Agriscopie 2021 : Elevage équin
Avec 44 361 équidés recensés en 2019 dans les exploitations agricoles, l’Occitanie détient le 4e cheptel national. Cette filière est extrêmement diversifiée avec la présence de tous les types d’utilisation et d’activités liées au cheval et aux équidés : courses de trot ou galop, activités sportives, tourisme et loisir et élevage de chevaux de trait. En 2010, on recensait 2345 exploitations ayant des équins dont 1342 étaient spécialisées dans cet élevage. À noter que tous les éleveurs de chevaux ne possèdent pas forcément de statut agricole. Ainsi d’après le Conseil des Équidés Occitanie, environ 5000 structures équestres sont recensées dans la région.
La région se caractérise par le développement important de l’élevage de chevaux de trait. Elle occupe le 3e rang, en terme de cheptel d’animaux de races lourdes avec 18% des effectifs nationaux. Cette production est localisée principalement dans les zones de piémont et de montagne, à savoir dans les Hautes-Pyrénées, l’Ariège, les Pyrénées-Orientales, l’Aveyron et la Lozère. Elle est associée le plus souvent à un atelier complémentaire dans les exploitations agricoles : bovin viande, bovin lait, ovin... Les chevaux produits sont majoritairement destinés à la production de viande. L’élevage de chevaux de trait pour l’attelage de loisir est secondaire.
L’élevage de chevaux de sport et de loisir produit principalement des chevaux de selle français, des Anglo-arabe et des Pur-sang arabe. Ces élevages sont majoritaires dans le Gard, l’Hérault et la Haute-Garonne. Les élevages de chevaux de loisir sont tenus par une majorité de non-agriculteurs qui ont le plus souvent une autre activité professionnelle en parallèle. L’Occitanie est par ailleurs le berceau de plusieurs races équines emblématiques : le cheval de Mérens (Ariège), le cheval de Castillon, l’Anglo-arabe, le cheval de Camargue ou bien encore l’âne et la mule des Pyrénées et l’âne de Provence.
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