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Le dossier agriculture biologique d'Agri'scopie

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La région Occitanie, forte de la dynamique des anciens territoires de Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, occupe désormais la première place pour la surface en agriculture biologique et le nombre d’agriculteurs bio en France.

Elle distance très sérieusement les autres régions françaises que sont Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle Aquitaine, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Pays de la Loire, aussi bien sur le nombre de producteurs en AB que sur les surfaces.

La dynamique de développement a été particulièrement forte en 2015, avec un taux de progression de 13 % des producteurs engagés par rapport à 2014, et de plus de 10 % pour les surfaces. L’Occitanie confirme sa position de leader national pour de nombreuses productions biologiques. Elle s’impose comme la première région française en nombre d’exploitations et en surfaces pour les grandes cultures, les cultures fourragères et les prairies, les fruits frais, les légumes frais et secs, et la viticulture.

Les exploitations en grandes cultures bio à la loupe

Le plan national Ambition Bio a favorisé le développement de l’agriculture biologique, notamment dans le secteur des grandes cultures, pour retrouver un meilleur équilibre du marché (réduction des importations). En Occitanie, cela s’est traduit par un fort accroissement des conversions. Pour accompagner un développement pérenne de la production et des filières biologiques, une analyse plus fine des résultats technico-économiques et financiers des exploitations bio s’est avérée pertinente.

Aussi, le CERFRANCE a mis en place un observatoire économique de l’AB, complétant ainsi l’édition 2016 d’Agris’copie. En 2016, l’étude a porté sur le secteur des grandes cultures bio en Midi-Pyrénées. La forte poussée de conversion des exploitations en grandes cultures biologiques en 2015 (+ 20 % en 1 an) a alimenté le désir de mieux connaître les résultats économiques de ces exploitations pour vérifier leur viabilité.

Les enseignements de l'Observatoire

Pour les exploitations spécialisées en grandes cultures, le passage en bio induit une baisse des rendements. La diminution du produit qui en résulte est en partie compensée par les aides.

Ce changement de système de production nécessite des investissements matériels, générant une hausse des charges de mécanisation au travers des amortissements. De plus, le besoin de main-d’œuvre supplémentaire, selon la taille de l’exploitation, vient alourdir les charges de structure.

Pendant la phase de conversion, les aides sont importantes pour l’équilibre économique des exploitations.
Les exploitations spécialisées en grandes cultures bio présentent une bonne résilience et des résultats économiques plus stables qu’en conventionnel, liés d’une part à la plus grande stabilité des marchés bio, et d’autre part à un montant de charges opérationnelles réduit.


Mais les prix des produits biologiques et les aides au soutien de ce mode de production ne peuvent garantir à eux seuls la réussite économique des exploitations bio. Comme pour les systèmes conventionnels, la maîtrise technique des différentes cultures, l’efficacité de la main-d’œuvre, l’optimisation des charges, une dimension minimale, l’irrigation, la valorisation des productions, sont les principaux facteurs de performance en agriculture biologique.

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le Pôle Économie et Prospective

  • Agriculture biologique,  Occitanie,  Haute-Garonne,  Agriculture biologique

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