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Productions & techniques

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La culture de la carotte en agriculture biologique est exigente. Le désherbage est l’une des clés de la réussite. Or de nombreuses heures sont aujourd’hui passées en arrachage manuel des adventices sur la ligne de semis. Afin de réduire ce nombre d’heures passées au nettoyage de la ligne de semis, plusieurs techniques peuvent...

Destiné avant tout aux agriculteurs, ce bulletin est rédigé par les conseillers des Chambres d’agriculture de Midi-Pyrénées et synthétise des conseils de saison pour les maraîchers biologiques.

La mouche de la carotte (Psila rosae) est un ravageur qui engendre des pertes économiques importantes sur cette culture. En Agriculture Biologique et conventionnelle, la lutte contre ce ravageur se fait à l’aide d’un voile P17 ou "insect bio" disposé sur la culture pour empêcher la mouche de pondre.

La climatologie exceptionnelle de la campagne 2014 a été très favorable à la pousse de l’herbe mais aussi à l’activité des campagnols. La pluviométrie de l’été est aussi à l’origine d’un développement inhabituel des rouilles sur ray-grass et dactyle.

La campagne 2014 est marquée par de faibles dégâts des maladies fongiques : mildiou et oïdium se sont globalement peu exprimés. Côté ravageurs, la progression constante des colonies de lécanines et des dégâts, ponctuellement très forts, de thrips restent les faits marquants de l’année.

Avec des conditions analogues à celle de l’année précédent, la campagne 2014 est marquée par une forte pression des maladies fongiques et bactériennes. Les conditions de températures fraîches, notamment en été, ont été moins favorables aux ravageurs.

La campagne 2014 est caractérisée par une « année mildiou » record. Les autres faits marquants sont : des dépérissements de plantes (Fusariose ou Verticilliose), des phénomènes de grille importants. Des dégâts de fruits dus au Didymella, parfois notables, ont été observés sur quelques parcelles alors que les symptômes globaux...

Les conditions humides, voire froides à certains stades clé de l’ail, ont favorisé l’expression des maladies fongiques dans leur ensemble avec ,en particulier, une pression significativement plus forte de la rouille.

La climatologie atypique de l’année influence également le cortège de parasites des végétaux des zones non agricoles. L’été froid et pluvieux a été favorable à l’oïdium du platane, les tigres ont profité d’une fin d’été et d’un automne très doux et la pyrale du buis poursuit son extension à tous les départements de la région.

Une campagne 2014 difficile, marquée par de nouvelles séquences climatiques atypiques. Les périodes de risque de toute la gamme des parasites des cultures maraîchères se cumulent, avec une mention spéciale pour le mildiou de l’oignon qui est à l’origine de pertes importantes en cultures.